Présentation du travail
Après avoir reçu les données recueillies par notre capteur par l’intermédiaire de l’émetteur KIWI , nous avons traduit ces données en valeur de tension puis, grâce à notre précédent étalonnage du capteur nous avons évalué la température rencontrée par Kirby.
Un des capteurs de température est situé à l’intérieur de la nacelle, il indique les variations thermiques internes.
Traduction des données
Nous avons intercepté 4182 mesures.
Chaque mesure présente est stockée sur un octet.
Afin de convertir cet valeur binaire en tension nous avons appliquer la formule suivante : 5x/255,
- sachant qu’un octet contient 256 informations
- sachant que la tension du montage est constante, de valeur 5V .
Correctif
Normalement la tension aux bornes du générateur devait être de 5V.
Il semble que cela n'est pas été le cas, les valeurs mesurées étant loin de celles attendues.
Nous avons donc émis l'hypothèse que le générateur 5V de Kiwi n’a pas fonctionné comme il était prévu.
On comprendrait alors pourquoi les capteurs, qui avaient bien fonctionné à terre, donnaient des valeurs et des courbes étranges.
En particulier les capteurs de température n’atteignaient pas les valeurs les plus basses comprises entre –40 et –50 °C.
La formule utilisée pour obtenir des valeurs de température à partir de la tension n’était plus valable.
On reprenait donc les courbes qui nous avaient donné cette formule et nous les modifions à l’aide d’un nouvel étalonnage théorique de tension en prenant en compte que la tension moyenne donnée par KIWI est voisine de 3,5V et en utilisant la relation du montage potentiométrique avec les valeurs de résistance relevées lors de l'étalonnage réel .
Les nouvelles formules sont alors :
pour le capteur 2 : T = 1,3142 U2 - 29,425 U + 28,75
pour le capteur 3 : T = 6,0419 U2 - 47,816U + 39,761
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voie 2 |
capt temp n°2 |
interieur |
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voie 1 |
capt temp n°3 |
exterieur bas |
Interprétation des courbes superposées :
A partir des valeurs obtenues de tension U et des valeurs de température nous avons tracé la courbe représentant la température en fonction du temps.
Nous observons une baisse de la température entre le décollage effectué vers 11h30 ou la température est approximativement de 20°C jusqu’aux environs de 12h45.
La température diminue alors pour atteindre – 30°C .
Ensuite la température varie et s’élève sensiblement tout en restant négative.
Cette variation imprévue peut s’expliquer par le fait que l’atmosphère n’a pas une température constante.
Puis, on observe une nouvelle baisse, la courbe atteint un minimum absolu à la température de –50°C hors de la nacelle et -35°C à l'intérieur.
D’après la forte hausse des valeurs qui suit ce « pic », nous pouvons conclure que le ballon a éclaté à ce moment-là aux environs de 13h40.
Conclusion
Le capteur interne à la nacelle fait apparaitre une amplitude thermique qui suit les variations de la température atmosphérique mais avec retard.
Ainsi, nous avons pu constaté le décallage entre la température intérieure et extérieure.
De plus le capteur situé au voisinage des capteurs de lumière (sous la nacelle) a été bien protégé durant une grande partie du voyage.Lors du retour sur terre, son comportement suit celui du capteur extérieur non protégé.
